Nous avons commencé la route par une jolie piste de sable au bord de l’océan.



Nous avons retrouvé le goudron à Sidi Rabat et avons continué sur Sidi Ifni. Nous avons traversé le parc national de Souss-Massa , une réserve naturelle, sur les panneaux. En fait, c’est un dépotoir. Les ordures des villages autour sont déversées le long de la route. C’est fréquent au Maroc mais là, dans une réserve naturelle, c’est choquant. Il n’y aura pas de photos de ces dépotoirs. Même si cela fait partie de la vie marocaine, je préfère l’oublier. Les amateurs de cactus seraient heureux ici. Il y a de jolis spécimens.






Nous avons traversé Agbalou. On aurait dit une ville fantôme. C’est sans doute une sorte de cité balnéaire et en hiver, c’est vide. Les villas sont fermées ainsi que la plupart des commerces.
La traversée de la palmeraie de Massa nous a permis de voir un peu de verdure et des gens travaillant la terre comme au 19ème siècle. Je n’ai jamais vu autant d’ânes (des vrais, pas des abrutis ;). Les pauvres bêtes charrient hommes et marchandises sur les chemins comme sur les routes.
Nous avons croisé une R12, des peugeots 504 et 404 et même des R4L.


Le bétonnage des côtes est moins intense que vers Casablanca mais cela commence aussi. A Aglou, de grands terrains sont viabilisés pour faire des habitations de vacances.

Nous avons rencontré des bestioles sympas.






On se demande comment les troupeaux peuvent se nourrir dans cet environnement aussi sec.


La côte offre néanmoins de beaux points de vue.




Fini pour aujourd’hui !
La vidéo :
Posés dans un camping, nous avons fait la connaissance des « Bouémiens », Dominique et Alain. Le courant est bien passé et finalement nous avons trainé avec eux une journée supplémentaire. Ils ont sorti le foie gras, nous le Jurançon, on était fait pour s’entendre ! 🙂

