Wieliczka

Cette ville est connue depuis le moyen-âge pour sa mine de sel. 245 kms de galeries, 9 niveaux sur 327m de profondeur. Déjà, durant le néolithique, les habitants produisaient du sel à partir de sources d’eau salée.

Quand les sources se tarirent, au début du XIII ème siècle, en creusant un puit d’eau saumâtre, on trouva les premières gemmes de sel. A cette époque, le sel était le seul moyen de conserver des aliments. Ces mines royales apportaient un tiers de la richesse du pays. Les mineurs étaient des hommes libres, qui venaient travailler à la mine après les travaux agricoles. Dès 1368, le roi Casimir le Grand, promulgua un édit pour protéger les mineurs. Ils tournaient en 3×8, pouvaient emporter du sel à concurrence de ce qu’ils pouvaient tenir dans leurs mains, disposaient d’un hôpital en cas de blessure. Si les blessures entraînaient un handicap, le mineur était payé à vie. En cas de décès, sa famille recevait une compensation à vie. La vie des mineurs était difficile, les accidents fréquents. On parle de 10% de morts. Leur sort était au XIV ème siècle bien meilleur que celui de nos mineurs au XIX ème… D’après le guide, le critère de séduction à cette époque était la taille des mains !

La mine est étayée par de gros rondins de pin. Le sel, en s’infiltrant pas les fibres du bois, rendent les rondins durs comme de la pierre. Quand un rondin cassait, ce n’était jamais d’un seul coup donc les mineurs avaient le temps d’intervenir. Dans les mines de sel, il y a aussi du gaz. Il fallait donc enflammer le gaz avant qu’il se propage dans les galeries. Des spécialistes, recouverts de chiffons humides, approchaient une torche pour faire brûler le gaz. A la différence des mines de charbons, il n’y avait pas de poussières inflammables. Donc, cela se passait mieux.

Les mineurs, très croyants, creusaient des chapelles pour pouvoir prier quand ils descendaient dans la mine. Au fur et à mesure que les galeries avançaient, ils déménageaient les chapelles.

Des artistes amateurs ont laissés des œuvres magnifiques. Tout est en sel, le sol, les murs, même les pampilles des lustres ! Dans la grande chapelle, des messes et des mariages sont célébrés. Une grande salle de banquet est également disponible. Des récitals y ont lieu également car l’acoustique est excellente.

La mine est le cadre de plusieurs records mondiaux, inscrits au guiness. Planche à voile sous-terraine, vol en montgolfière sous terre, saut à l’élastique et d’autres encore. Ces trois là m’ont fait sourire. Il faut en avoir l’idée !

La visite, au troisième sous-sol (135 m ) ne fait que 2% de la superficie des galeries. Nous avons tout de même marché 3.5 kms et descendu 300 marches. Heureusement, il y a un ascenseur pour remonter ! Bon, faut pas être trop claustrophobe, il est tout petit et nous sommes tassés les uns sur les autres.

Depuis 1964, l’extraction de blocs est terminée. Mais on continue de puiser de l’eau salée et de la faire évaporer pour récupérer le sel. Le gouvernement, pour protéger la ville d’affaissements, commence à combler les chambres avec du sable. Evidemment, uniquement celles qui ne présentent pas un intérêt historique ou artistique.

Bref, cette visite était très intéressante et en français ! Je vous la recommande. En revanche, méfiez vous des parkings. Chacun son prix, ses règles et souvent rien n’est indiqué pour les camping-cars.

C’est parti !

Après un troisième passage au garage, à Puget sur Argent, nous démarrons enfin notre route vers le cap nord. Tous ces jours passés au garage depuis fin janvier ont écourté notre voyage. Nous devons donc faire des coupes franches car la météo de Norvège ne nous permet pas de trainer en route.

De Puget, nous partons au plus vite et au plus court vers la Pologne.

Tout d’abord, l’Autriche. Nous souhaitions prendre des autoroutes ou routes principales mais, pont de l’ascension oblige, les camions sont interdits de rouler, donc les bureaux pour se procurer le boitier pour les péages, étaient fermés. Qu’à cela ne tienne, nous prendrons les petites routes, à travers la montagne. Bon, ça ne montait pas très haut (1200 m ) mais très fort quand même. Nous n’avons fait que traverser mais franchement, c’est beau. Les routes même les petites en blanc sur la carte, sont exceptionnelles. N’hésitez pas à les emprunter ! Il y a beaucoup de pistes cyclables bien aménagées. Tout est bien propre, bien organisé et cela procure une certaine sérénité. Nous reviendrons.

La magie de l’énergie verte …

Le seul souci que nous avons eu en Autriche, est apparu au moment de la quitter. Nous n’avions pas le boitier pour les péages donc, pas d’autoroute. Tout se passait bien, mais à 10 kms de Bratislava, un pont limité à 3.50m. Bidouille fait 3.60m. Nous avons tourné et retourné, le GPS nous envoyant en République Tchèque. On a mis au moins une heure pour trouver une route qui nous amène après ce fichu pont ! Enfin, nous voilà en Slovaquie.

La Slovaquie. Là aussi, il faut un boitier ou payer une vignette. Nous payons la vignette par internet mais ne sommes pas très rassurés, la vignette est suffisante pour les camping-cars, mais pour nous ? Impossible de trouver un endroit pour se renseigner, ni à la frontière, ni plus loin. Nous filons plein nord pour rejoindre Cracovie.

Vers 18h, nous repérons sur Park4night un parking tranquille et spacieux à Ruzomberok. Sur le téléphone c’était parfait, mais une petite fête foraine s’était installée. Petits manèges pour enfants et ados. Tant pis, on s’arrête quand même. Jeff est fatigué. Nous allons un peu marcher, histoire de se délier les jambes. Une belle église surplombe le parking, allons-y. Elle surplombait bien !!! Que de marches ! Et nous n’avons pu que jeter un œil car un office commençait. Il y avait du monde et notamment beaucoup de jeunes. Guitares et chants entrainants, ça avait l’air vivant.

Pour se remettre de l’ascension, nous entrons dans une taverne locale. Il faut tout visiter 😉 Plein de monde, plein de bruit, des cris à l’unisson, que se passe-t-il ? Un match de hockey sur glace, Slovaquie vs Allemagne. Toutes les tables étaient réservées à l’intérieur, nous nous sommes faufilés sur la terrasse pour goûter une bière blonde Cierny Kamen. Pas mal. Ensuite, nous avons voulu tester la cuisine slovaque mais à part un restau chinois et une pizzéria, les autres étaient fermés. Je me suis mise aux fourneaux … Le temps du repas, les hurlements des gamins et la musique plein badin nous ont donné le courage de reprendre le route. Un autre site, un parking d’usine dans la montagne. Très bien malgré la route et un coup de sirène à 22h et un autre à 6h ! Entre les deux, on a bien dormi. Le nord de la Slovaquie est plutôt sympa. Des vielles maisons en bois, des petites constructions en bois surélevées qui font penser aux horréos de Galice. J’aurai aimé avoir plus de temps.

La Pologne. Le premier contact avec la Pologne est déconcertant, je dirais même décevant. Personne pour répondre à nos questions, même à la frontière. Toujours ces fichus boitiers de péage ! Impossible de savoir où en obtenir. Personne ne parle anglais. Sur Cracovie, un parking a voulu nous faire payer 10 fois le prix affiché. Aucun bonjour, sourire ou marque de bienvenue, même dans les magasins. Incompréhensible ! Je croyais que les polonais étaient un peuple ami. Maintenant j’en doute fort. Enfin, il nous reste quelques jours pour changer d’avis…

Italie

Nous avons passé 7 semaines en Italie et c’est loin d’être assez pour découvrir toutes les merveilles de ce pays-musée. Il y a tant à voir ! Mais je garde de notre voyage le souvenir de la gentillesse des Italiens, leur serviabilité, la grande attention qu’ils portent aux personnes handicapées, la qualité de leurs pizzas et la variété de leurs pâtes toutes excellentes. Vraiment, je vous invite à découvrir ce pays. Vous ne serez pas déçus. Viva Italia !

Milan suite

Le Castello Sforzesco

Ce château est impressionnant ! D’abord, il est très bien conservé. Ensuite, il est entouré d’un espace vert sur trois côtés et d’un joli parc sur le quatrième. Nulle construction accolée pour atténuer l’effet d’immensité de ce castello. Quadrilatère de 200m de côté, en briques sur fondations de pierres, construit à partir de 1450 pour les Visconti, deviendra résidence des ducs de Milan ,les Sforza.

Une première grande cour, vide, laisse imaginer des possibilités de rassemblements multiples.

Ensuite, les deux autres cours, avec des arcades et des décorations style renaissance, sont plus intimes, comme des espaces privés, le cortile ducale et le cortile della rochetta. Très bel ensemble.

Le castello abrite pas moins de 5 musées. Je suppose qu’ils méritent tous une visite mais nous n’avions pas le temps. Les prévisions météo nous ayant annoncé une forte pluie en fin d’après-midi, dès les premières gouttes, nous sommes rentrés. Métro, tram et 1km de marche avant d’être à l’abri dans Bidouille. Nous sommes arrivés à peine cinq minutes avant le déluge. Ouf !!!

Une journée, c’est court pour une si grande ville. Nous sommes passés devant la Scala, mais le bâtiment est sans intérêt, nous avons un peu marché dans la ville mais je n’ai pas trouvé beaucoup de charme. Néanmoins, je pense qu’il faut en voir plus pour se faire une bonne idée. Nous reviendrons.

Milan

Nous devons retourner en France pour que le garage refasse le joint du carter moteur qui fuit toujours. On ne peut pas partir Cap Nord avec ce problème. Sur la route, nous prenons le temps de visiter rapidement Milan. Quand nous avions visité l’Italie miniature, j’avais été admirative devant le duomo, alors, GO !

Aire de camping-car, tramway, métro, nous voilà arrivés mais sans billet. On s’installe dans la queue d’une vingtaine de mètres et on patiente. Un agent du tourisme vient à notre rencontre et nous indique un autre guichet. Soit, on part et là chance, juste une dizaine de personnes devant nous. Armés des billets, nous repartons attendre dans une autre queue pour entrer dans le duomo. Second coup de chance, ils ouvrent la deuxième porte juste devant nous ! En un rien de temps, nous voilà à l’intérieur.

Nous avons visité plusieurs duomo comme vous avez pu le voir si vous lisez tous mes articles. Généralement la façade est sublime mais l’intérieur est décevant. Cela n’est pas le cas à Milan.

L’extérieur est incroyable. Commencée en 1386, elle fut achevée en 1809 sur ordre de Napoléon. Son style gothique flamboyant porte bien son nom. Surmontée de clochetons, de statues, de pinacles, on ne sait où donner de la tête. Le guide annonce plusieurs milliers de statues. C’est si riche en ornements que s’en est presque écrasant. Je pense qu’il faut vivre à Milan et tous les jours passer devant pour un jour pouvoir tout appréhender. Des échafaudages sur le tour du duomo nous ont empêchés d’admirer les côtés.

Les portes sont de vrais chefs d’œuvre

L’intérieur :

Ci-dessus, le reliquaire d’un évêque béatifié, la statue de St Barthélemy, martyr écorché, le reliquaire contenant les restes de St Charles et le baptistère de la basilique Santa Tecla du 4ème siècle. Le duomo a été construit à l’emplacement de l’ancienne basilique.

Le duomo est situé sur une grande place pleine de pigeons. Ceux de la place St Marc ??? Une belle statue équestre trône au milieu et la galerie Victor-Emmanuel II vous invite à vous promener sous son plafond de verre. Cela fait penser au Grand palais de Paris . C’est très beau, le sol est en mosaïque. Dior, Prada, Gucci, Chanel, Vuitton et bien d’autres ont installé leurs vitrines dans la galerie. Autant vous dire que le shopping n’est pas pour nous dans ce coin 😉

Murano

Ne pouvant pas visiter Venise avec le fauteuil, nous décidons de partir à Murano. Notre visite sera limitée également mais le tour en vaporetto plaît à Philip. En plus, il ne pleut pas alors….

Je dois avouer que le style « Murano » en matière de verrerie ne me plait pas plus que cela. Je reconnais l’immense savoir-faire mais peu d’éléments ont soulevé mon admiration. Evidemment, nous ne sommes pas entrés dans les galeries. La plupart étaient étroites, avec des marches intérieures et circuler avec un fauteuil au milieu de pièces à plusieurs milliers d’euros, ça craint. Nous nous sommes contentés de lécher les vitrines. Certaines de maîtres verriers étaient magnifiques, des réalisations tout en finesse. Prendre des photos était compliqué au travers des vitrine. Alors, vous ne verrez pas grand chose. Venez vous faire une idée vous même.

Sur la « route » de Murano, nous longeons l’ile cimetière de Venise.

Venise partie 2

Bien sûr nous avons visité la basilique St Marc. Cinq portails permettent l’accès à l’intérieur, chacun décoré de mosaïques. Surmontée de 5 dômes en forme de bulbe et un plan en forme de croix grecque, elle fut commencée en l’an mille et consacrée en 1094. L’intérieur nous a fait penser à Sainte Sophie à Istanbul. Les murs en marbre foncé, les nombreuses mosaïques dorées rendent l’intérieur assez sombre. Heureusement, il y a beaucoup d’éclairage. Compliqué pour les photos car il y a beaucoup de contre-jour.

Le pala d’oro : En fait, c’est un retable d’or installé derrière l’autel, le maître autel renfermant la dépouille de St Marc.

Le palais ducal, résidence des doges

Fondée en 811, Venise est une république, dirigée par un doge élu. Cette organisation a perduré 1000 ans. C’est Napoléon qui y mit fin. Le portrait du dernier doge trône dans le palais. En visitant cet édifice, on remarque que beaucoup de salles sont consacrées à la gouvernance de la cité. La salle pour recevoir les ambassadeurs et son antichambre, les salles pour le conseil des dix, lié à la justice, la salle des quarante pour le règlement de tout ce qui avait trait au commerce et la grande salle du conseil, immense puisque tout mâle majeur avait le droit de participer aux débats. La salle était sans doute trop petite pour que les femmes participent 😉

Le pont des soupirs, pont fermé, relie le palais du doge et son tribunal aux cellules, d’où les soupirs poussés par les prisonniers après avoir entendu leur sentence. Il y avait deux sortes de cellules, celles sous les toits de plombs, infernales en été et celle dans des « puits » humides et froides en permanence.

Les « ruelles de Venise :

Nous avons tenté la traversée d’un quartier pour visiter une église. Ce fût une épopée qui nous a tous laissés sur les rotules. Rien n’est prévu pour les fauteuils roulants …

Eglise San Giovanni et Paolo

Cette basilique, construite entre 1240 et 1430 est la plus grande église gothique de Venise. C’était le panthéon des doges. Elle jouxte l’ancienne scuola grande di San Marco, devenue un hôpital.

Pour finir, ne pouvant déambuler dans les ruelles, nous avons offert à Philip pour son anniversaire un tour en gondole. Oui, je sais, cliché ! Mais agréable tout de même. Le grand canal est extrêmement bruyant. Dès que le gondolier se dirige vers les canaux secondaires, tout devient calme. Le gondolier chantant est un mythe. Si vous voulez une sérénade, il faut payer un supplément, un musicien et un chanteur embarquent avec vous.

Il existe deux fabricants de gondoles et une école de formation au métier de gondolier. Toutes les gondoles ont le même décor de proue. En acier pour protégé le bateau et avec une forme spécifique qui rappelle le chapeau des doges et les six quartiers de Venise.

Ce jour là, à notre retour au camping, nous avons trouvé un sac et un petit mot. Merci Marion et Sylvain, nous avons fait bon usage de votre cadeau !!!

Venise !!! première partie

Tout le monde a entendu parler de Venise. Ses canaux, ses palais, ses pigeons, son carnaval, ses gondoles … Alors, nous y voilà. Installés dans un camping aux portes de la ville, le bus passe à proximité et nous mène à la place de Rome, terminus des bus, trains, tramway. Après, place aux vapporetti, ces bateaux qui desservent des stations le long des différents canaux. Aussi bondés que le métro aux heures de pointe. Nous avons pris des vapporetti à différents horaires, c’était le même topo. Il y a tellement de touristes que le trafic est toujours très important. Et pourtant, nous sommes en avril ! Imaginez en été …

Le premier cheminement sur le grand canal est assez bluffant. Les bâtiments, palais, églises, entretenus ou décrépis, s’alignent au bord de l’eau. Heureusement que le bateau n’avance pas vite car il y a tant à voir. Fenêtres à meneaux, fresques peintes ou sculptées, édifices que l’on imagine avoir reçu Marco Polo. Il est facile de laisser son imaginaire dériver et de se laisser emporter. Venise est magnifique !

Beaucoup de palazzos sont devenus des hôtels de luxe. Certaines demeures auraient besoin de travaux mais leur air décrépit a le charme de l’authentique. On peut parcourir le grand canal plusieurs fois, il y a toujours un détail que vous n’aviez pas remarqué. Cette ville donne le sourire. Philip qui a beaucoup de mal à exprimer ses émotions a eu un sourire jusqu’aux oreilles et a verbalisé son contentement et sa sensation de bien-être.

Hélas, Venise n’est pas adaptée à la visite en fauteuil roulant. 400 ponts, tous avec des marches … Courageusement, nous avons tenté un après-midi mais ça s’est avéré trop trop difficile. A la fin de la balade, Philip avait été secoué, Jeff avait le dos et les bras en compote, pas un bon plan. On s’est contenté des vaporetti.

Il y a également 120 églises. Pardon mais nous ne les avons pas toutes visitées.

Piazza San Marco

La place m’a paru moins grande que dans les reportages que j’avais vus. C’est néanmoins une très belle place délimitée par des bâtiments avec des arcades. Il n’y a presque plus de pigeons sur la place, ils ont été chassés et si vous nourrissez les survivants, vous écoperez de 200€ d’amende. Les mouettes ont remplacé les pigeons mais en moins grand nombre. Beaucoup de vendeurs avec des étals mobiles, énormément de touristes, et tout autour de la place des terrasses de café, souvent avec trio ou quatuor de musiciens pour attirer le chaland. Il faut dire que les tarifs pratiqués sont conséquents. 36€50 pour 2 spritz et un soda … Mais la vue de la basilique San Marco le vaut bien.

Chioggia

La petite Venise. Cette petite bourgade a pour activité essentielle la pêche. La vieille ville est parcourue de canaux. Le monument le plus surprenant est la tour Sant’Andrea qui abrite l’horloge la plus vieille du monde, elle date du début du 13ème siècle et fonctionne toujours.

Pise, le retour

Nous avions prévu tout un périple pour les vacances de Philip mais nous n’avions pas imaginé les difficultés de déplacement avec un fauteuil dans ces villes médiévales. Nous avons donc revu notre circuit afin de montrer de jolies choses à Philip malgré tout. Pise est une ville accessible alors, nous y retournons.

Cette fois-ci, nous faisons la visite complète.

l’intérieur du Battistero

Le Camposanto, cimetière datant de 1277. La terre au centre est sensée provenir du Golgotha, ramenée par les croisés. Environ 600 tombes se trouvent dans le camposanto, de gréco-romaines à médiévales.

Des fresques du 14ème siècle ornent les murs. Beaucoup ont disparu après un incendie suite à des tirs d’artillerie en 1944.

Une chapelle a été édifiée pour accueillir les reliquaires d’une quarantaine de saints.

Nous sommes également passés au musée delle Sinopie. On y présente les ébauches préparatoires des fresques.