Avant de quitter Sidi Ifni, nous décidons d’aller voir un « site remarquable « . L’Arche.
Une bonne descente et une belle balade sur la plage et nous voilà sous l’Arche. Pas de quoi en faire un plat, mais jolie promenade tout de même. Quads et chameaux sont sur la plage pour ceux qui ne voudraient pas marcher.








Après ce bol d’air marin, nous prenons la direction du fort Bou Jerif en passant par la côte. Le revêtement de la route est plutôt bon mais les virages ne sont pas signalés et sont particulièrement prononcés. Ils sont généralement en descente et vraiment imprévisibles. Heureusement que Bidouille n’est pas un petit fou de la vitesse sinon, nous aurions visité les ravines.

















Comme vous pouvez le voir, tout est sec. Pas encore mort, cf ces cactus mais les oueds sont desséchés et pour ceux qui gardent un peu d’eau, les palmeraies font grises mines. La plus proche de Guelmin était un peu plus « luxuriante » avec des parcelles cultivées.
De nombreuses constructions traditionnelles faites en pierres, galets et torchis d’argile parsèment les bords de route et les vallées. Certaines sont à l’abandon, d’autres sont habitées mais il est parfois difficile de voir la différence.
Pour la nuit, nous avons rejoint un camping à la ferme. L’accès n’était pas aisé. 4×4 et petits camping-cars pouvaient y aller, en douceur à cause des ruptures de pente du chemin. Cette halte est tenue par une famille qui, avec de tous petits moyens, fait preuve d’ingéniosité pour offrir un minimum de confort à ses hôtes. Le couscous y est savoureux. Une nuit, deux couscous pour 130dh !
Il faut demander pour avoir de l’eau chaude et il n’y a pas de douche mais un grand seau et une cassolette pour se doucher. Efficace. Cela nous a rappelé les salles d’eau des guest-houses à Bali mais là, il n’y avait que de l’eau froide 😉


Le cumulus est chauffé au bois. Les tuyaux passent dans le cumulus et l’eau est ainsi chauffée. Facile 🙂

La nuit fut calme à par le vent, quelques aboiements et des coqs consciencieux !