Nous avons quitté Merzouga par une piste longeant l’erg Chebbi. Et oui ! Il manquait quelques secousses ! C’est tôt le matin alors les chameaux étaient encore aux paddocks.




















Nous quittons le sable pour la région de Tafilalt, très longue palmeraie et grande région de production de dattes. La récolte est en octobre et donne lieu à une grande fête. Il existe plus de 100 espèces de dattes. Personnellement, je ne suis pas fan. Je pense avoir décontenancé un vendeur et arrêté son baratin en lui disant que je n’aimais pas les dattes. Pour les musulmans, c’est un fruit sacré qui est de toutes les fêtes !
Nous avons retrouvé du relief en continuant sur Ar-Rachidia. Cette ville est un condensé de casernes et d’administrations. C’est moderne mais sans charme.
Nous continuons vers les gorges du Ziz, un peu sceptique car un panneau annonce un tunnel à 3.50 m de hauteur (Bidouille mesure 3,59 m depuis son passage chez Ali à Zagora), sur la carte il est noté à 4m. On verra bien s’il faut faire demi-tour. La police nous dit que ça passe alors …
Les gorges du Ziz sont jolies mais moins spectaculaires que Dadès ou Todra. Serait-on blasé ? Un peu sans doute.









Nous décidons de nous arrêter dans un camping dans les gorges (le seul !). Il y a de l’eau chaude à la douche, c’est agréable mais c’est toujours un grand moment de doute. L’eau froide est TRES froide, j’ai failli abandonner. L’eau chaude est arrivée juste à temps. Bon, pour la douche, c’est ok mais le wifi est moribond et la 4G ne passe pas. Impossible de se mettre à jour pour le blog.
On repart le lendemain. Et on trouve enfin le tunnel du légionnaire. C’est son nom. Le plafond en roche n’est pas plat, loin s’en faut mais nous sommes passés.











Après les gorges du Ziz, nous alternons grandes plaines au fond de vallée et cols autour de 2000m.
En remontant vers le nord, nous retrouvons de la végétation. Herbe, fleurs sauvages, arbres, du vert qui fait du bien. Nous retrouvons aussi du gris, de la bruine, de la brume qui nous empêche de profiter de la vue sur les cols.
La journée a été longue. Demain, on tente les cascades d’Ouzoud. Nous avions éliminé cet endroit en raison de la sècheresse. Maintenant, nous pouvons essayer, si la route est dégagée.
Il n’y a rien de sympa pour s’arrêter autour de Ben-Mellal sauf à refaire une trentaine de kilomètres dans la montagne. Le chef a assez conduit alors tans pis, on se contentera d’un parking de supermarché ce soir.