Les marocains l’appelle Arnakech….
La nuit à Asni fut longue. Des djembés jusqu’à 4h du mat, des aboiements de chiens errants et la voix gracieuse du muezzin vers 6h45. Bref, pas fâchés de s’en aller.
Les premiers virages font un peu mal au cœur. Il y en a tant eu hier que là, ça frisait l’overdose. Heureusement la route était large et de bonne qualité.





Nous essayons d’aller dans une grande surface pour racheter du café soluble et du café moulu, mais tous les parkings sont souterrains. Bidouille refuse de se déguiser en cabriolet donc, pas de café. Nous essaierons ailleurs, un autre jour.
Pour visiter Marrakech, nous avons choisi de rejoindre un parking payant où nous pouvons rester la nuit. Ce parking est à côté de la mosquée de La Koutoubia et de la place Jemaa El Fna, la place emblématique de la ville. Donc en plein centre-centre ville, qui est entièrement interdit aux pl au-dessus de 3,5T . Après une heure à tourner autour des remparts, nous choisissons de franchir une porte « interdite » devant les policiers. Pas de cris ni de sifflets…. Cool, on arrive au parking.





La Koutoubia, plus grande mosquée de Marrakech. Juste à côté, les vestiges des piliers d’une précédente mosquée, construite par la dynastie des Almoravides (XI-XII ème siècles). Battus par les Almohades, ces derniers construisirent La Koutoubia pour ne pas prier au même endroit que leurs ennemis et laissèrent la première mosquée tomber en ruines.



Que dire de la place Jemaa El Fna. C’est bruyant, bordélique au possible car ni la place, ni les souks ne sont entièrement piétons. Alors attention à vos arpions et surveillez à 360°.
Évidemment, nous avons trouvé les calèches, elles sont en nombre, les pauvres chevaux, debout en plein soleil à attendre le chaland…
Il y avait également de petits singes, certains encore bébés, habillés comme des poupées et bien sûr les serpents. Dès que vous voulez prendre une photo, même de loin, il faut payer.




Il y avait sur la place beaucoup de vendeurs d’huile d’argan, de tatoueuses au henné, de bijoux, caftans, djellabas et toutes les petites bricoles habituelles des villes touristiques.
En revanche, les souks ont été une bonne surprise. Il n’y avait pas trop de pression et même si les sollicitations étaient nombreuses car les échoppes étaient nombreuses aussi, cela restait courtois.
Il y avait de très belles choses aux souks, de l’artisanat soigné qui flirtait avec l’art. Heureusement, Bidouille est plein comme un œuf (comme me le répète Jeff régulièrement). Je ne peux rien acheter et ma carte bancaire est soulagée 😉











Nous n’avons pas pu capter les odeurs des épices.
Nous déjeunons dans l’échoppe d’un poissonnier qui prépare des fritures servies avec du pain, du riz épicé, des aubergines et de la sauce tomate. Le confort est succinct mais la friture excellente.


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