Ce qu’il y a de plus difficile ici, c’est de trouver des gens qui parlent anglais. Les premières rencontres dans les villages entre la frontière et Akystau ont été très décevantes.
Pas de sourire, aucune tentative pour nous aider. Cela nous a fait un choc après l’accueil au Daghestan. De plus la route est POURRIE. Plus jamais je ne me plaindrai des routes françaises. L « autoroute » qui nous suivions est la route principale entre Astrakhan et Atyrau. Cela tient plus du chemin vicinal mal entretenu (mais en plus large) que d’une simple route. En plus, la nuit avait été pluvieuse. De la boue partout, comme si on roulait sur de la neige tassée. Ce fut très éprouvant pour le chauffeur et le reste de l’équipage. La monture a souffert également malgré toutes les précautions prises par Jeff.
Les seuls reliefs, les cimetières quand ils s’approchent de la route on ralentit….
Au Kazakhstan, il faut s’enregistrer, comme en Russie. Nous avions eu des problèmes en Russie car nous avions choisi un petit hôtel peu habitué à recevoir des étrangers. A Atyrau, nous décidons de descendre dans un palace (une fois n’est pas coutume !) pour avoir le service. Au début, les réceptionnistes ont juste proposé de nous appeler un taxi pour nous rendre au bureau de l’immigration. Puis le propriétaire est arrivé et tout a changé. Nous avons été accompagnés, (chauffeur et interprète) à l’enregistrement, mais aussi chez un assureur pour le véhicule et au magasin pour faire activer nos cartes sim. Sans eux, nous n’aurions pas réussi….
les Tenges 1€ = 420 KZT
Le Sultan Palace ! Très bel établissement. Le propriétaire est allé en France et a conçu son hôtel avec de fortes influences françaises. C’est fastueux mais pas kitchissime. Piscine, lit plus que king size dans lequel j’ai mal dormi car Evi a dû rester dans le camion. Ici, les chiens ne sont acceptés nulle part…. La piscine et le sauna nous ont fait du bien. Le massage de la tête et des épaules a commencé au niveau des reins ! On garde encore aujourd’hui des douleurs résiduelles de l’action tonique de la masseuse ! Pour 135€ chambre, cocktails, repas et vin italien. Une petite oasis de luxe après cette route qui nous a fait douter du bien fondé de poursuivre….
Atyrau est une grande ville sans charme. On sent qu’elle se tourne vers la modernité et fait les choses en grand. Les bâtiments sont démesurés. Des rdc de 4 à 5 m de plafond, mais peu d’étages , des façades assez sobres mais avec colonnes. C’est plutôt joli mais quand on voit la pauvreté des campagnes, cela interpelle….
Quand on fait des courses sans rien comprendre aux étiquettes, on a parfois des surprises.
D’abord, j’ai trouvé du beurre salé. C’est ma dope ! Ma réserve n’était pas épuisée mais pouvoir renouveler le stock m’a fait grand plaisir.
Ensuite, j’ai pris un bocal d’œufs de lump pour des tartines un soir. Après avoir bataillé un grand moment pour l’ouvrir, on a constaté que c’était du caviar. Jeff en a mangé pas mal au Tadjikistan, il a bien reconnu. Obligé d’ouvrir la bouteille de vodka …
Nous testons aussi des bières mais avec parcimonie car au volant ici, le taux d’alcoolémie autorisé est zéro.
Le caviar au Tadjikistan c’était une excuse pour la vodka 😁
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Au fil des jours les contractes sont saisissants… ça s’appelle les souvenirs 😉
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