Après cette dernière journée de route peu intéressante, nous partons en direction des sources de l’Oum-er-Rbia, fleuve le plus important du Maroc, dixit le guide.
Sur la carte, c’est une route secondaire. Se méfier des routes secondaires au Maroc ! Elles vous appâtent avec quelques kilomètres impeccables pour se transformer ensuite en piste. Celle que nous avons suivie n’a pas dérogé à la règle. Avoir un 4×4 avec un petit empattement est vraiment un atout dans ces cas là !














Il y a énormément de cigognes au Maroc. Elles nichent souvent sur le minaret des mosquées, et elles ont le choix ! Nous en voyons des vols complets au-dessus des décharges.


Après une route bien « distrayante », nous arrivons aux sources. Un grand nombre d’abris sont installés le long des ruisseaux. En montant vers les sources, on trouve les stands habituels pour vendre aux touristes des « spécialités » et de l’artisanat « local ». On peut y manger et de curieux fours à bois sont construits le long du chemin pour cuire le pain.









Au bout du chemin, un éboulis de gros rochers semble marquer la fin de la promenade. Curieux, nous escaladons et là, nous découvrons la cascade. Cela méritait vraiment la peine , bien que gravir l’éboulis avec la chienne dans les bras n’était pas de tout repos.






Contents d’avoir découvert cette cascade, nous continuons la route pour traverser les forêts de cèdres de l’Atlas. Vous n’avez pas idée comme cela peut faire du bien de voir des arbres !














A Aïn-Leuh, nous devions prendre de nouveau une petite route secondaire, mais j’ai eu ma dose de trous, de bosses et de secousses. Nous prenons la route la plus directe jusqu’au camping. Nous reviendrons demain.
Vous devez être surpris de nous voir passer tant de nuits dans les campings alors que d’habitude nous préférons des endroits tranquilles. Au Maroc, il n’y a pas d’endroits tranquilles. Dès que vous garez le camion, de soi-disant gardiens arrivent pour vous faire payer le « gardiennage ». Si ce ne sont pas eux, ce sont les enfants qui viennent mendier de manière très insistante ou les adultes qui essayent de vous fourguer tout et n’importe quoi. Voici bientôt deux mois que nous vivons cela et c’est vraiment très agaçant. Dans les campings, on a la paix.