Nous avons choisi de quitter Samsun car notre bivouac était vraiment trop bruyant.
Il est difficile de trouver un endroit pour s’arrêter. Il y a très peu d’espace entre la mer et la montagne toute proche. La densité d’immeubles est impressionnante. Comme il n’y a pas de parking, les rues, déjà très étroites sont gavées de véhicules en stationnement. Impossible de se faufiler et les montagnes étant toutes proches, difficile de trouver un coin un peu plat.

Nous avons longé la côte jusqu’à un camping, difficile à trouver, fermé, mais dont les propriétaires ont bien voulu nous accueillir. Juste au dessus de la mer, et…. loin des mosquées environnantes.
Quel plaisir de dormir au calme ! On va y rester une nuit de plus pour profiter de la tranquillité du coin. En dehors des villes l’eau courante ne fonctionne pas tout le temps. Là, il a fallu attendre 24h pour pouvoir faire le plein du camion.
Dans les villes, les bords de mer sont bien aménagés, avec promenade, bancs, jeux pour enfants. Ce doit être très agréable par beau temps.
Sur les routes on trouve des engins improbables, charrettes, triporteurs, side-car bricolé et des voitures qu’on voit rarement en France, des R9 broadway, des R12 berline ou break. Les chauffeurs sont très peu soucieux du code de la route et des limitations de vitesse, malgré l’omniprésence de la « trafic polis ». A ce propos, nous avons été très surpris pas les fausses voitures de police installées au bord des routes. Pour qui n’est pas du coin, c’est momentanément efficace…
La Turquie est en période électorale. C’est une débauche de fanions sur des kilomètres, de bâches à l’effigie des candidats, de véhicules divers avec en déco la photo du candidat et haut parleur sur le toit. Un véritable cirque !
Le temps est très gris et pluvieux. Pas franchement génial mais on fait avec. La neige est prévue pour mercredi….
Ca n’a pas l’air trop technologique Samsung… et moi qui croyait que… J’vais rester sur la pomme !
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